AMICALEMENT VÔTRE

Voici deux ans et demi que nous sommes rentrés de notre dernier voyage à Vienne et je m'aperçois que le site est toujours visité, cela nous fait plaisir que vous vous rappeliez d'un temps qui ne sera plus. J'espère que ce message vous trouvera en bonne santé comme il en est chez nous. Évidemment nous craignons tous pour nos familles, nos proches que ce COVID nous atteigne. Il y a des formes graves mais heureusement beaucoup de plus légères. Pour se prémunir un maximum, nous limitons nos déplacements, nos rencontres. Nous adressons toute notre sympathie aux familles d'adhérents ou d'anciens adhérents qui ont perdu un membre cher. Cette année M Pierre Verlynde, ancien chauffeur des années 2000 nous a quittés. Il avait été précédé en 1999 de Sébastien David emporté par un cancer. Je suis certain que l'évocation de ces noms ainsi que celui d'André Vankieken disparu plus tôt évoque chez vous des souvenirs, des anecdotes.

Lorsque je fréquente l'A26 entre Dunkerque et Calais ce que je remarque le plus dans le trafic : c'est l'absence de cars de tourisme comme au temps du rideau de fer. A ce qui se dit dans les médias, la situation des compagnies aériennes est dans le rouge. Les contrôles sanitaires et les risques potentiels de tomber malade à l'étranger en dissuadent plus d'un, chacun attend impatiemment des jours meilleurs. Tout le secteur touristique est impacté: les transporteurs, les guides touristiques, les hôtels, les restaurants.... L'arrivée imminente d'un nouveau variant plombe l'ambiance surtout en ces temps de fêtes de fin d'année par le manque de lisibilité à court terme. C'était autrefois à cette période que je vous faisais parvenir les programmes pour l'année suivante. Je reçois encore des sollicitations, des offres de service de prestataires sans doute dans l'espoir de relancer leurs activités.

Nous aimerions pouvoir vous donner des perspectives plus gaies, plus rassurantes, plus enthousiasmantes mais nous sommes incapables de prédire l'avenir. Mais au fond de nous il y a un intarissable optimisme qui n'aspire qu'à nous redynamiser d'autant plus que nous venons de vivre plusieurs épisodes de courtes reprises, un peu comme ces moteurs poussifs qui donnent l'espoir qu'ils sont sur le point de redémarrer.

C'est sur cet espoir de jours meilleurs qui nous manquent tant que nous vous souhaitons le meilleur en cette trêve des confiseurs.

Marguerite-Marie, Gérard Louguet